Kratie / Ban Lung (Ratanakiri)

mercrdi 29 décembre 2010

Nous sommes prêt pour reprendre la route et continuer vers le nord. Ayant un peu de temps devant nous, on en profite pour faire une petite ballade au marché local.




J’imagine que vous vous dites que cette dame s'étant levée trop tard n'a pas eu le temps de se changer, la voici donc au marché élégamment vêtue de son pyjama … et bien non, vous avez tout faux :-)


Hier soir, nous avons acheté nos billet pour Ban Lung, province de Ratanakiri. Prix 8$ par personne, 6 heures de trajet en mini bus. Comme convenu, un tuk tuk vient nous chercher pour nous conduire à la gare routière.
Arrivé à la gare routière, le chargement du mini bus est long, très long … on en profite pour se balader.


L’endroit grouille de monde, une véritable fourmilière, des mini bus, des pick-up, des bus, des échoppes et des vendeurs ambulants.


Toutes les occasions sont bonnes pour se restaurer.



Moi je ne résiste pas à la tentation d’une baguette, 500 riels.


Petit coup d’œil vers le mini bus, c’est incroyable ce qu’ils arrivent à charger à bord.


On nous appel pour monter, le départ est imminent. Parmi les voyageurs, nous sommes trois étrangers.
Nous nous installons sur la banquette arrière, pas trop le choix. Une fois installé on nous demande de se serrer pour intercaler une quatrième personne, on a beau protester, rien à faire … et tout se fait dans avec le sourire. Conçu pour accueillir 13 personnes plus le chauffeur, nous sommes 22 à prendre le départ, plus deux motos à l’arrière, le reste, sacs de riz, sacs, … sous nos pieds.


Six heures de route serrés comme des sardines … ça promet !

A mi chemin on s’arrête pour manger et se dégourdir les gambettes …


On entame ensuite la seconde partie du trajet, une piste rouge poussiéreuse qui nous conduit jusqu’à Ban Lung.

No comment, après le tuk tuk (lire plus haut), plus rien ne nous surprend ... cool man.



Ban Lung
Chef-lieu de la province de Ratanakiri, Ban Lung (17.000 habitants) est situé dans le nord-est du pays, à 636km de Phnom Pen, aux confins du Vietnam et du Laos.

A la gare routière nous sommes attendu par un confrère de Lucky :-)
Il nous l’avait proposé hier, on avait accepté sachant que ça ne nous engageait à rien …


Les sacs récupérés, nous partons vers un hôtel de notre choix, le Tribal Guesthouse, 10$ la nuit, ensuite un second de leur choix. L’endroit était pas mal mais un peu trop éloigné du centre. On retourne au premier, on négocie la nuit à 7$ (nos moto-dop reçoivent une petite commission, c’est de bonne guerre).

Il est presque 15h, pas de temps à perdre, on a hâte de partir à la découverte de la région.
Cherchant quelqu’un pour faire une lessive, on tombe nez à nez avec un homme qui de fil en aiguille nous dit pouvoir nous faire visiter les alentours. On convient d’un prix, et aussi dit aussi tôt fait, nous nous retrouvons à trois sur sa moto en route vers les curiosités les plus proches.


Mr Free (son pseudo) a 43 ans, il se dit guide, beaucoup de bagou, il n’est pas avar de commentaire … à priori très professionnel. La route est très poussiéreuse, ce n’était vraiment pas la peine de donner nos vêtements à la lessive.

Nous traversons des plantations d'hévéas, aucun saigneur à l'horizon, nous sommes en dehors de la période de récolte du latex.


... là à même le sol attendent des milliers de plants d'hévéas.


Continuant notre route, notre attention est attirée par ces sacs le long de la piste.


Il s'agit d'un champs de manioc.
On arrive un peu tard, les tubercules ont été arrachés ...


… une fois arrachés, ils sont épluchés, ...



… ensuite coupés en morceaux et mis à sécher à même le sol.


On apprend ainsi que ce manioc se vend bien plus cher une fois découpé et séché au soleil. Ce dernier est largement cultivé dans la région, on s'en rend bien compte tout au long du chemin.


Un peu à l'écart de la piste, nous découvrons une jolie petite cascade.


Peu avant le couché du soleil nous arrivons au lac Yeak Loam.
Au milieu de la jungle, un cratère parfaitement circulaire (voir le panneau) qui d’après certains pourrait dater d’il y a 700.000 ans. Peut être un impact de météorite. Aujourd’hui, c’est un lac très apprécié des cambodgiens qui viennent y piqueniquer et se baigner.




Les derniers km se font dans le noir.
Content de ses services, on conclu un arrangement pour demain, rendez-vous à 8h00.